flânage, quiétude et jolies choses
j'avais oublié comme à paris on peut se sentir libre.
libre de s'habiller comme on veut, sans que personne ne vous regarde de travers.
libre de marcher le nez en l'air, de prendre des photos, sans que quiconque ne se retourne pour regarder ce que vous photographiez.
libre de se noyer dans une masse pour suivre le mouvement ou aller à contre-courant.
de ce we je ramène quelques vêtements pour les uns et les autres (dont moi!), une nappe jolie pour notre table, un plaid petit pan pour zébulon, des courbatures aux jambes, des photos. des images aussi de lao et la chataîgne avec lesquelles j'ai eu la chance de passer un peu de temps, et qui m'ont gentiment guidée dans les magasins que je souhaitais voir.
et beaucoup de sérénité.
l'objectif est atteint. prendre du temps pour moi, prendre le temps sans être pressée par des petits loups qui ont soif, faim, besoin de câlins, chaud, froid...
vous allez être déçues : je n'ai rien fait de spécial, rien visité! juste traîné dans le marais, savouré un café place des vosges, observé les gens, regardé les galeries d'art (beaucoup aimé les toiles de denis fremond dans celle d' ariel sibony).
maintenant la vie peut reprendre son cours normal : arthur a des boutons suspects type varicelle, j'ai commencé hier à détapisser la chambre d'octave (donc c'est à nouveau le bronx dans la maison), et j'ai un tas de repassage à attaquer... la vie quoi!
(promis, un jour je saurai faire des mosaïques...)